Un style né du refus de la représentation figurative, dans le contexte du Festival mondial des arts nègres en 1966 à Dakar. Comment dans cette condition faire une peinture qui ressemble à celle des Blancs ? L’artiste a commencé par changer sa signature ou plutôt son prénom : Gaston est devenu Koko. Ensuite, il s’est détourné de la peinture pour touristes pour s’engager dans la représentation d’un autre visage du monde noir inspiré par ses lectures : Camara Laye, Senghor, etc. Résultat de ce travail, la diversion optique consiste essentiellement à tromper l’œil et repose sur trois valeurs essentielles : harmonie, improvisation et anonymat, auxquelles il faut ajouter la dimension militante.
